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Nicolas :
Tout à l’heure, vous me disiez que vous aviez vécu en Hollande, c’est ça ?
François :
Oui deux ans dans la ville d’Utrecht.
François :
À part Amsterdam c'est la ville la plus cycliste des Pays bas. C’est-à-dire que c’est la ville avec la part de transport réalisée par le cyclisme la plus grande. Après, il y a des villes où c’est plus cycliste, il y a par exemple Groninge qui est extrêmement cycliste.
Nicolas :
Qui est plus à l’ouest ?
François :
Qui est tout au nord, c’est la grosse ville au nord. À Groninge, le centre est carrément interdit aux voitures, tout se fait à vélo. Utrecht, c’est un peu comme ça mais il y a quand même des accès. Le centre est coupé en quatre, on doit passer par des sortes de ring.
Nicolas :
Un périphérique pour vélo ?
François :
Non, je parle pour les voitures. Tu n'as qu’une seule entrée et plusieurs sorties et tu ne peux pas traverser entre les quartiers.
Nicolas :
Ils ont compliqué la vie des voitures pour que les gens se déplacent en vélo ?
François :
Voilà ! Les gens se déplacent beaucoup en vélo surtout pour traverser le centre ou des trucs comme ça. C’est énormément développé !
Nicolas :
J’imagine ! Je suis allé au Danemark et c’est là-bas que…
François :
À Copenhague ?
Nicolas :
Oui, je n'avais jamais fait de rétropédalage et ça m’a marqué parce que c’est un freinage qui est quand même assez particulier !
François :
Oui ! Il faut prendre le coup, anticiper un peu plus. Il faut rouler en anticipant, c’est ce qu’on doit faire normalement à vélo mais, on doit le faire d'autant plus avec le rétropédalage. Il ne suffit pas d'appuyer sur les pédales pour que le système réagisse (claquement de doigts), il faut prendre le temps de pédaler en arrière et si on veut vraiment freiner, il faut mettre du poids avec.
Nicolas :
Ça fait aussi qu’ils roulent un peu moins vite même s'il y a quand même beaucoup d’aménagements qui sont faits pour les vélos.
François :
Si tu n’a que ce système de frein, tu dois adapter ta vitesse à ta capacité de freinage ! Si tu sais freiner sur cinq mètres pas de problème tu peux aller vite, si tu sais freiner sur quinze mètres tu vas un peu moins vite.
Nicolas :
Mais c’est intéressant comme système parce que c’est un peu plus pérenne.
François :
Oui voilà ! Le rétropédalage c’est un frein entièrement mécanique, c’est-à-dire c’est un écrou et un contre écrou. Lorsque tu pédales en arrière tu serres le contre écrou sur l’écrou et ça crée un frottement qui empêche la roue de tourner. Ils ont développé ça, car ça s’use très doucement par rapport à un frein qu’on a classiquement en quanti-lever ou en V-brake.
Nicolas :
C'est-à-dire un frein sur jantes ?!
François :
Sur jantes voilà. Ça dépend de la qualité de la gomme du frein et de la jante alors que dans le frein mécanique, c’est juste la pression entre l’écrou et le contre-écrou.
Nicolas :
Ça se rapproche d'un frein tambour !?
François :
Dans le frein à tambour il y a un gros axe et on met quelque chose contre l’axe pour ralentir. En l’occurrence, c’est souvent du caoutchouc, c’est le même principe que ça, il y a le gros axe qui est rond comme ça, ce n'est pas parlant en radio, mais le caoutchouc est fixé en dessous. Là tu as le gros axe, là tu as le tambour et là le caoutchouc qui fait comme ça et qui est relié au câble. Donc si tu tires, hop, tout le caoutchouc se met en contact sur le tambour et c’est ça qui fait que ça freine.
Nicolas :
Un peu comme un blocage cônique, ça vient remonter et c’est bloqué par l’axe.
Nicolas :
Mais c’est intéressant, vous avez beaucoup de vélos Hollandais ? Où est ce que vous en récupérez ?
François :
J’ai un tropisme, j’ai tendance à chercher ça. On arrive à en récupérer mais en France c’est quand même confidentiel le rétropédalage. J’ai beaucoup plus de freins à tambour, beaucoup de vélos enfants sont équipés en freins à tambour. Là, on a un BMX à rétropédalage, d’où il vient, je ne le sais pas ! J'ai aussi un vélo hollandais mais la roue était complètement explosée. J’en ai commandé une nouvelle pour la personne et on réparera ça ensemble.
Nicolas :
D’accord, vous réparez les vélos avec les gens.
François :
Voilà ! Je travaille dans l’association qui s’appelle Busabiclou. C’est un bus qui à été transformé en atelier mobile pour pouvoir faire des interventions dans toute la métropole Lilloise. On est autonome, c’est-à-dire qu’on a le matériel, les outils et des pièces de rechange pour la plupart des réparations. Mais on ne va quand même pas s’amuser à faire des dévoilages de roues ou changer les pédaliers parce que ce sont des réparations qui demandent du temps, bien que là on va le faire mais c’est un démontage. Étant donné qu’on est dehors et qu’on est avec du public, on essaie de faire des quantités de réparations, pas des réparations compliquées. Par la suite, mon but serait de créer une base au bus qui permettrait d’accueillir du monde. Bernard parlait de faire une maison du vélo, c'est ce que je chercherais : créer une sorte de maison du vélo avec les différents intervenants du vélo à Roubaix et créer ainsi une base pour le bus.
Nicolas :
Il y a quand même une histoire du cyclisme ici et je fais volontairement le distinguo entre cyclisme et vélo ! Autant on peut dire qu’aux Pays-Bas, au Danemark…
François :
C’est du vélo transport, alors qu'ici, oui, c’est du cyclisme. Les gens se déplacent très peu en vélo tous les jours, les Anglais les appellent les commuters, c’est le vélotaff en français, c’est assez peu développé. Les gens font du vélo le dimanche, en gros pack, en cyclotourisme. Ce n'est pas complètement ma vision de la chose, je suis plutôt vélo transport. Mais je comprends, j’aime bien faire des kilomètres aussi de temps en temps, mais mon sport c’est l’escalade. Ce sont des pratiques qui sont complètements différentes.
Nicolas :
Pour mon mémoire, je fais tout à vélo.
François :
Tu fais en tram, tram-vélo ?
Nicolas :
Non, c’est vélo-vélo !
Nicolas :
Là je suis parti de Lille, les pistes cyclables sont ce qu’elles sont, elles ont le mérite d’être là sans pour autant avoir été pensées.
François :
Certaines te protègent. Mais elles sont surtout là pour faire plaisir aux gens qui les réclament, mais ils ne cherchent pas à faire de vraies pistes cyclables. Ils ne cherchent pas à développer le transport, ça a clairement été dit, il n’y a pas de plan vélo dans la politique du nouveau gouvernement. On met des coups de peinture sur la route parce qu’ils réclament des pistes cyclables mais ce n'est pas du tout une politique intéressante de déplacement. C’est mettre des pansements sur des jambes de bois.
Nicolas :
Et dans la métropole ?
François :
Je ne suis pas le meilleur des exemples, j’habite à Armentières et je viens souvent en voiture.
Nicolas :
Ça dépend aussi de la distance !
François :
Il ne faut pas être Ayatollah ! Je dirais quinze bornes de distance c’est le maximum. Aller-retour ça fait trente bornes par jour, c'est pas mal. Ça met du temps certes, mais au moins du doit pas aller à la salle, tu fais ton sport ! Et tu mets autant de temps que le transport en voiture.
Nicolas :
Je suis d’accord et en plus de ça ce n’est pas le même coût qu’une bagnole.
François :
C’est certain ! Je dirais quinze bornes, c'est grand max, dix étant la distance idéale entre travail et domicile.
Nicolas :
Ce qui n’est pas faux parce qu’entre Lille et Roubaix il y a quatorze kilomètres.
François :
Oui, moi je mets quarante minutes.
Nicolas :
Je ne me suis pas pressé, mais oui, c’est à peu près le temps que j'ai mis.
François :
C’est à peu près ça, quarante / quarante-cinq minutes.
Nicolas :
Ce qui n’est pas aberrant quand tu regardes le temps de transport dans les métropoles.
François :
Si tu habites à Armentières et tu travailles à Lille, à huit heure le matin tu as une heure de trajet. A vélo, je mets une demi-heure pour faire Armentières-Lomme.
Nicolas :
Votre bus est basé à Lomme ?
François :
On a un atelier au Stablinski, le vélodrome couvert, c’est là où on fait la plupart des réparations des vélos. Le bus est donc de temps en temps là-bas et de temps en temps au dépôt Transpôle de Faidherbe, à Villeneuve d’Ascq.
Nicolas :
Transpôle vous aide pour ça ?
François :
Voilà, on a une convention avec Transpôle pour l’entretien du bus. Si tu veux, on va faire une petite visite !
François :
Ce qui est impressionnant, c’est la solidité des vélos aux Pays-Bas alors qu’ici, on a des vélos tout pliables.
Nicolas :
Justement, j’avais envie de parler de la recyclabilité du vélo !
François :
Personnellement j’ai appris à bricoler tout seul mais j’ai aussi travaillé pendant un bout de temps avec les Jantes du Nord. Tu connais ?
Nicolas :
Oui, j’ai vu, il faudrait que j’aille les rencontrer.
François :
Ils seront fermés là.
Nicolas :
Oui j’ai vu qu’ils étaient fermés à partir de lundi jusqu'à la fin du mois d'août. Mais je reviendrais !
François :
Donc le but, pour ma part, c’est de réutiliser un maximum ! Bien que les câbles et les gaines se soit compliqué car c’est du pur consommable. Une fois que c’est rouillé, ça change de diamètre et ce n'est pas forcément réutilisable.
François :
Oui voilà ! Par contre, roues, pneus... j’essaie de réutiliser au maximum. Je dépiote quelques vélos pour en repioter d’autres ! En l’occurrence, j’ai un riverside là que j'ai complètement démonté pour pouvoir servir d’autres vélo. On verra par la suite mais je ne vais pas jeter le cadre, je vais essayer de trouver une fourche et remettre des pièces neuves pour le faire rouler pour pas trop cher ! Pour l’instant, j’achète les pièces chez B’twin, mais ça ne va pas durer.
François :
’ai déjà dû vendre quatre cents euros de pièces pour eux et tu n'as pas moyen d’avoir de partenariat donc ils vont se faire voir. Si les bénéfices, ce n'est que pour eux… J’ai de l’expérience dans le travail d’indépendant donc pas de problème. Tout ce qui est gaine c’est quatre euros, ce sont les prix d’achat.
Nicolas :
C'est deux euros trente si mes souvenirs sont bons ?!
François :
Non quatre euros et cinq euros, ça fait neuf euros.
Nicolas :
Pour un frein c’est quand même cher !
François :
Oui ça fait presque dix balles, je trouve que c’est un peu cher. C'est pour ça que par la suite je vais inscrire le siret et je vais faire des demandes aux fournisseurs.
Nicolas :
Directement oui.
Nicolas :
Il est marrant ce pseudo-hollandais là !
François :
Ça c'est belge !
François :
C’est un vélo belge. Ce que tu peux voir c’est que c’est un torpédo mais pas à rétropédalage, il a les trois vitesses qui sont à l’intérieur. Dans ces systèmes là il y a plusieurs modèles. Pour savoir si c’est un frein à rétropédalage il faut obligatoirement le petit bras raccroché au cadre qui sert de contre-écrou. Ça, c’est un trois vitesses intérieures.
Nicolas :
J'ai parlé avec Andréas de La Fraise Cycles. On parlait de performance des vélos, de légèreté et comme quoi le rétropédalage n'était pas particulièrement adapté à la pratique de tous les jours !
François :
C’est souvent fait sur des vélos acier et en fait le rétropédalage déforme le vélo. La pédale de frein est sur l’axe et comme tu utilises ton propre poids ça marche bien sur des vélos acier parce que ça se déforme et ça se reforme facilement. Tu ferais ça sur un vélo alu tu aurais des chances de le casser parce que ce n'est pas fait pour avoir des forces à ces endroits là.
Nicolas :
En effet, la rigidité de l’alu ou plutôt la souplesse de l’acier fait que c’est possible.
François :
C’est possible alors que l’alu est beaucoup plus cassant.
Nicolas :
Ils ne font que des cadres aciers aux Pays-Bas ?
François :
Quasiment oui. La marque Gazelle par exemple, je crois qu’ils produisent encore en acier. Il doit aussi y avoir la possibilité d’avoir des plus mais je ne suis pas expert ! Je suis très bricolage, j’aime bien bricoler donc j’ai peut-être peu de connaissance par rapport à ça. J’aime bien les vieux vélos tout pourris qui n'ont plus de tête et d’en refaire un tout neuf avec ! Je n'ai pas l’expérience et la connaissance d’Andréas par exemple.
Nicolas :
C’est un autre métier aussi.
François :
Je ne dis pas, j’ai une expérience personnelle différente, c’est tout !
Nicolas :
C’était intéressant de parler de ça avec lui. Il y avait tout un argumentaire comme quoi ça change la façon qu’ont les gens de freiner, de faire du vélo, de se déplacer tout en ayant un coût car il disait aussi que les composants étaient beaucoup plus chers. Mais si on regarde sur la durée j’ai quand même l’impression que c’est beaucoup plus fiable ! Rien que le fait que sur des freins à jantes il y a de l’eau dessus, peut-être que je me trompe ?
François :
Si ton frein rétropédalage est bien installé au départ, tu n'auras ni besoin de le changer, ni besoin de le régler. Je veux dire ça ne se dérègle pas ça reste tel quel, il n'y a vraiment pas de problème. Le downside, le côté inconvénient c’est quand il s’agit d’entretenir les parties roulantes c’est-à-dire, le pneu et la chambre à air. Il faut essayer de ne pas trop démonter la barre de freinage et donc de ne pas trop sortir la roue de la position à l’arrière parce qu’on a tendance à désynchroniser l’écrou et le contre écrou.
Nicolas :
u disais que tu avais vécu aux Pays-Bas pendant quelques années. Qu’est ce que tu retiens de la pratique du cycle là-bas ? Et l’expérience de faire du vélo là-bas ? Par exemple ce qui m'avait marqué à Copenhague, c’est vraiment tous les aménagements qui sont faits pour ça et qui permettent que ce soit fluide.
François :
C’est un ré-apprentissage du code de la route, clairement ! Les premières fois tu traverses comme un Français en pensant qu’il n’y a qu’une ou deux voies dans la chaussée, tu regardes à gauche, à droite, hop tu traverses. Mais non ! Il faut le faire deux fois, voir trois fois parce que tu traverses trois voies : les deux voies cyclistes et la voie voiture. C’est tout un apprentissage. Aussi, le Hollandais klaxonne pour te dire je t’ai vu et te prévenir. Toi, tu ne cherches pas à savoir de quel côté il va passer tu as une chance sur deux de te retourner et de te prendre le gars qui vient en face ! Mais ce sont des reflexes, donc c’est désapprendre des reflexes pour en apprendre d'autres et avoir une bonne utilisation de la voirie et du déplacement. C’est de l’apprentissage, mais c’est agréable. Et quand on croise un collègue à vélo, même si on fait un chemin différent, on a le temps de lui faire un « hey salut ça va ? » et d’entendre une réponse. Tu peux prendre le temps de dire deux ou trois mots à un piéton, qu’en voiture tu n’as pas le temps ! C’est aussi te reconnecter avec ton environnement extérieur, alors qu’en voiture tu es complètement bloqué : les fenêtres sont baissées, tu es dans ta petite bulle. Et pour revenir au rétropédalage, on peut faire de très bon dérapage avec. Ça n’empêche pas les dérapages, au contraire ! Moi-même maintenant j’ai ramené des vélos des Pays-Bas et je roule avec ; j’ai un vélo de ville qui est un vélo à rétropédalage.
Nicolas :
Tu l’utilises tous les jours ?
François :
Je peux l’utiliser tous les jours, oui. Quand je suis sur Armentières, je fais mes courses avec ! Donc je ne l’utilise pas tous les jours parce que je viens sur Roubaix. Il ne faut pas croire, une jante de vélo singlespeed, donc à vitesse unique avec frein à rétropédalage, trente balles !
Nicolas :
Ce n'est pas si cher !
François :
Ce sont des jantes alu, pas des jantes inox. C’est un peu plus souple, ça fait l’affaire. On fait des activités avec la ville de Roubaix cet été. Le but ce serait d'embêter les mairies pour qu’elles louent un emplacement pour le bus pour faire les marchés. Ce que je veux ce n'est pas avoir forcément les gens qui sont déjà en vélo, mais plutôt essayer de discuter avec les papis et les mamies, avec tout le monde du vélo et pourquoi pas les inciter à venir réparer leurs vélos par la même occasion. Je voudrais discuter davantage avec les gens qui ne sont pas concernés par le vélo.
Nicolas :
C’est tout un travail d’essayer de faire changer les mentalités.
François :
Il ne faut pas être dogmatique. Quand je suis revenu des Pays-Bas, je me disais : « c’est de la merde la France ! » Non, c’est différent, il ne faut pas être borné. Je pense que le modèle hollandais on ne l’utilise pas assez. Ils ont fait de la recherche et développement, je connais des chaînes Youtube qui explique comment ils dessinent.
Nicolas :
Ça m’intéresse, ça s’appelle comment ?
François :
the Dutch bike, the dutch bike ou dutch cycling. Regarde, tu verras ils expliquent comment ils ont dessiné et pourquoi ils en sont venus à dessiner leurs carrefours comme ça. Dans les appels d’offres en France normalement c’est obligatoire de prévoir des passages piétons ou cyclistes. La grand-place d’Armentière a été refaite l’année dernière, il n’y a même pas trois arceaux pour accrocher son vélo ! Le fait d’avoir un politique intéressant et encourageant au niveau du vélo redensifie les centres-villes. Je veux dire, toi tu connais l’exemple de Copenhague, j’ai l’exemple d’Utrecht ou j’ai vécu : le centre-ville est vivant ! C’est un super plaisir d’y aller de se balader et de flâner, ça ne pue pas, ça ne fait pas de bruit, à part le cling-cling, qui n'est pas agressif comme un gros « pouet » ! Il y a plein de shop, il y a des primeurs qui se sont remis dans le centre ville, il n’y a pas que des vendeurs de téléphone ou des banques. Il y avait même des shops de Hi-fi et des shops de basket dans le centre-ville. Dans le centre-ville de Lille c’est triste, il n'y a que des Fnac ou des gros trucs comme ça. Là, il y avait encore des petits shops et ça c’est grâce au vélo. Si tu te balades en voiture tout le temps, ce n'est pas dérangeant de faire quinze bornes pour aller faire les courses dans les supermarchés qui sont en périphérie des villes mais par contre en vélo, tu ne le fais pas ! Tu fais ton shop en rentrant du taff. Tu peux t’arrêter, acheter tes deux sandwiches, ta baguette et le mettre sur ton porte-bagage. C’est une organisation différente.
Nicolas :
Clairement, moi je mets des packs de bières devant, il faut juste faire gaffe aux pavés parce que ça secoue un peu !
François :
Je peux jeter un œil sur ton vélo, je suis curieux moi.
Nicolas :
Oui, carrément ! Jette un œil.